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jeudi 17 janvier 2013

modeles et methodes pedagogiques

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modeles et methodes pedagogiques

I.                   Introduction

·         Concept de dogme :
-          Un dogme est un concept fondamental d'une doctrine religieuse ou philosophique.
-          C'est une opinion donnée comme certaine, intangible, sur le ton de la certitude absolue, et imposée comme vérité indiscutable.
Le dogme religieux (le présupposé lié à la religion chrétienne) était source de lois incontournables : il oriente l'action de façon très fermée.
·         Doctrine : c'est en relation avec le dogme. Elle se définit comme un ensemble de croyances et de principes traduisant une conception de l'univers et / ou de la société. C'est un système d'éducation qui peut être religieux, politique ou philosophique, et qui s'accompagne soit de règles, soit de conduites et de pensées.
·         Théorie : ensemble organisé de principes, de règles, de lois scientifiques, visant à expliquer un ensemble de faits, qui fondent une activité et en fonde la pratique.
·         Pédagogie : tradition et modernité.
Emile DURKHEIM : "la pédagogie n'est pas une science, elle n'a pas le droit d'être patiente (…) mais elle n'est pas non plus un art (…), nous n'aurions pas volontiers confiés une classe ni à Montaigne, ni à Rousseau. Elle n'est pas l'art car elle n'est pas un système de pratiques organisées, mais d'idées relatives à ces pratiques. Elle est un ensemble de théories (…)."
Il met donc en évidence le lien théorie / pratique. Il soulève l'ambiguïté de la pédagogie. Tout se joue lors de la pratique : il y a un lien étroit entre théorie et pratique. Elle accède à la modernité :
-          A partir du moment où l'enfant est considéré comme le point central de toute l'action éducative. Exemple : d'après la loi d'orientation de 89, c'est l'enfant qui est au centre du système éducatif.
-          Toute éducation s'appuie sur une connaissance de plus en plus précise de son fonctionnement, de sa spécificité, de sa singularité et sans mécanismes de développement. Exemple : les recherches des psychologues sur les enfants (CLAPAREDE, PIAGET, WALLON, VYGOISKY, BRUNER).
Concept contemporain :
"Si l'on considère que la pédagogie suit une conduite spécifique, socialement construite, des actions combinées d'enseigner et d'apprendre, l'objet de la pédagogie n'est ni l'enseignement, ni l'élève, ni le savoir qui la fonde, mais l'activité qui les réunit."
(Cf. le triangle dialectique).
Les modèles et les principes conducteurs de cette activité pédagogique et les méthodes sont leur mode de réalisation.

II.                le modèle traditionnel et la pédagogie scolaire

1.      La maïeutique

Elle décline un certain nombre d'éléments sur cette action pédagogique :
·         La relation du maître et du disciple.
·         Le dialogue, le discours (le langage et les médias).
·         "L'homme n'instruit pas l'homme, mais il permet au disciple d'accéder à son savoir, de le lui faire redécouvrir." (Socrate)
·         La méthode (Socrate) : "je ne lui enseigne rien, je me contente de le questionner". L'individu pourrait donc construire son propre cheminement, si un guide peut l'orienter. è Dépendance vis à vis du maître.

2.      L'évolution pédagogique

DURKHEIM :
-          L'âge de la grammaire, du 9 au 11ème siècle.
-          L'âge scolastique, au 12ème siècle.
-          L'âge de l'humanisme (Renaissance), au 15ème siècle.
-          L'âge d'une culture historique et scientifique, à partir du 18ème siècle.

3.      L'apport de quatre "grands pédagogues".

·         COMENIUS (1592 – 1670) : c'est un prêtre tchèque, mais il est obligé de voyager. Il se consacre très vite à l'éducation. Ce serait lui l'inventeur du concept de "didactique". Il pense que la didactique serait l'art de tout enseigner à tous, un art qui transcenderait les différences. Le prof doit être quelqu'un qui possède son métier : la place qu'il occupe n'est pas anodine, il doit rayonner auprès de ses élèves. Il doit y avoir progression dans la difficulté. L'éducatibilité de tous, quel que soit son sexe, et ses origines. Il n'avait pas l'idée de nation, mais de citoyen du monde. Il insiste sur la base du jeu de l'éducation.
·         MONTAIGNE : pour lui, l'éducation physique fait partie de l'éducation de l'individu. C'est une instruction intelligente : une tête bien faite, plutôt qu'une tête bien pleine.
·         HERBART (1776 – 1841) : c'est le successeur de KANT (allemand). Il voit la dimension culturelle de l'enseignement : tout enseignant doit s'appuyer sur la culture. "Je ne puis me faire une idée de l'éducation sans l'instruction (…) Il n'y a point d'instruction qui ne soit éducative."
Sa méthode :
-          montrer : chaque apport nouveau est expliqué, examiné.
-          Associer : associé ce qui est dit à ce qui a été compris antérieurement (créer des liens).
-          Enseigner : capacité pour le maître de formaliser un certain nombre de connaissances de manière méthodique, pour que les éléments soient communicables, donc compris, donc appris.
è Didactiser, c'est la possibilité de passer d'un savoir savant à un savoir enseigner (Cf. transformation didactique de CHEVALARD).
-          Philosopher : pouvoir mobiliser son savoir à des cas particuliers, différents (savoirs compris, intégrés, capables d'être transférés).
1)      è Culture formatrice.
2)      è Rôle de l'enseignement, comme source de stimulation, d'activation.
3)      è Rôle de l'enseignement, comme organisateur méthodique des principes de l'action pédagogique.
·         ALAIN : philosophe contemporain (mort en 1940). L'école doit être un apport culturel. Ce qui élève l'homme, c'est la connaissance. Apprendre par la connaissance des grandes œuvres (grands auteurs, grands peintres, grands musiciens, …) est fondamental à l'éducation de l'individu. Il avait des idées qui apparaissaient comme dépassées : il disait que l'école devait être une sorte de sanctuaire (protégée du monde extérieur). Les élèves ont le droit d'essayer et de tromper (ce qui n'est pas le cas dans la vie réelle, en dehors de l'école).

III.             modeles traditionnel et pedagogie aujourd'hui

1.      La pédagogie au traditionnel

Le modèle traditionnel est constitué autour d'éléments transmitifs. Il concerne l'habitus pédagogique lui-même, celui-ci étant une reproduction pour les élèves des modes pédagogiques suivant lesquels ils ont été enseignés et formés. Ce système suppose la passivité des élèves, mais une intellectualité active continue. C'est un modèle qui consiste à transmettre les connaissances de l'émetteur au récepteur, celui-ci étant passif, mais analysant en permanence les informations qu'il reçoit. L'activité est en fait différée : besoin actif de reprendre ses cours et de les réécrire.

2.      Eléments de méthode

Roger COUSINET : "par l'enseignement que j'ai conçu, j'évite à l'élève l'apprentissage qui lui serait nécessaire s'il  (l'enseignement)n'existait pas. J'enseigne précisément, pour lui éviter la peine de l'apprentissage… L'élève n'est pas passif, il est actif, mais au sein d'un monde artificiel… Il n'apprend guère à travailler, encore moins à apprendre."
·         Humanisme et culture pédagogique : double projet :
ALAIN : " il n'est pas nécessaire d'être cultivé pour aller à l'école, mais en allant à l'école, on peut atteindre la culture."
·         De la culture aux disciplines :
Il est nécessaire de faire un choix : disciplines d'enseignement (anglais, allemand, …). Ce choix donnant lieu à des disciplines.
·         Le mode "classe" :
-          Individuel : rapport maître / disciple : un enseignant = un élève. Avant Jules FERRY, même dans des classes nombreuses, l'enseignant ne s'adressait qu'à un seul élève (les autres écoutaient).
-          Simultané : tous les élèves reçoivent les informations d'un seul enseignant (modèle utilisé en France).
-          Mutuel : le maître, aidé par des moniteurs (des cours supérieurs), qui éduquaient des élèves des cours inférieurs (typique des pays anglo-saxons).

3.      La présence du modèle traditionnel.

Le modèle traditionnel est un repère historique de l'évolution des conceptions en France. Il est intéressant (Exemple : le CM). Le modèle traditionnel est un modèle dans lequel l'enseignement est pensé par le maître : le maître est l'élément essentiel de l'élément de formation.

IV.             l'éducation nouvelle et les pedagogies actives

Par éducation nouvelle, on entend un ensemble de propositions et d'actions originales, se constituant comme courant innovateur à la fin du 19ème siècle, dans une opposition fondatrice de la pédagogie traditionnelle.
2 aspects :
·         Un modèle spécifique dans son principe et ses aspects fédérateurs : multitude de théories, d'accord sur certains principes :
-          Centration sur l'enfant.
-          Rapport entre la classe et la vie sociale
-          Hypothèses des pédagogies actives : activité de l'enfant en priorité.
·         Pédagogie d'acteur de l'élève.

1.      le modèle d'éducation nouvelle, les acteurs

·         ROUSSEAU, le précurseur : c'est le premier à proposer un modèle d'éducation en rupture  à ce qui se faisait ("L'Emile", "Du contrat social").
-          Il faut accompagner l'enfant, pas le guider, le suivre, pas le précéder.
-          L'enfant se développe par stades : rythmes de développements spécifiques. Il ne faut pas lui imposer le rythme de l'adulte. L'enfant doit se trouver dans un environnement naturel : l'enfant doit être protégé du milieu adulte (ses centres d'intérêt ne sont pas les mêmes). L'éducation physique permet la rencontre avec le milieu naturel.
-          Naissance d'une curiosité sur la nature è acquisition de connaissances è maturité atteinte pour jouer un rôle dans la société (citoyen).
-          Il faut le laisser, sans pression excessive, respecter son rythme.
·         PESTALOZZI, le disciple et fils spirituel de ROUSSEAU. C'est un pédagogue. Il pense que l'enfant a un "moteur éducationnel". Il a la prétention d'éduquer les paysans. Il y parvient, en partie, et remporte un succès : beaucoup de pédagogues prendront sa suite.
Tous les auteurs suivants vont s'inspirer de ces deux hommes.
·         DEWEY (philosophe et pédagogue mort en 1952). Il donne la définition de l'éducation nouvelle. Il enseigne à Chicago, mais va très vite sur le terrain. Il a une démarche politique et sociale : il veut en finir avec les écoles réservées à certaines catégories sociales, avec les maîtres à penser (tout puissant, de par leur savoir). Son modèle d'éducation s'inscrit dans un modèle démocratique : les enfants doivent être éduqués, pour pouvoir également s'investir dans la citoyenneté. "L'éducation nouvelle soutient que l'éducation est un développent qui procède du dedans. L'éducation traditionnelle soutient que c'est une formation qui se fait du dehors. L'une se fonde sur des dons naturels (l'éducation nouvelle), l'autre soutient qu'elle domine les inclinaisons naturelles, et tente à lui substituer les habitudes qu'une longue pression extérieure lui a permises d'inculquer. Chaque individu se construit, se développe du dedans (Cf. PIAGET), par lui-même, et non par l'enseignant.
·         H. WALLON (psychologue de l'enfant) : "entre éducateurs modernes, l'accord s'est fait sur la nécessité de renverser avec l'enfant l'ordre logique de nos explications, qui vont du mot à la chose, de l'objet abstrait à l'objet concret". Le fait de centrer l'éducation sur celui qui apprend, et non sur celui qui enseigne est le projet de l'éducation nouvelle (retenue par la loi d'orientation de 1989).
·         DECROLY (1871 – 1932), médecin et pédagogue belge. Il travaille sur des enfants anormaux : il entre en pédagogie par les problèmes des gens. Il utilise des outils, destinés à solliciter leur activité créatrice et d'apprentissage. C'est un adepte de la "théorie de la forme" (Gelstadt theory), en rupture avec les théories associationnistes (qui conçoivent les ensembles comme des additions d'éléments). Il  pense que les ensembles ont une signification propre : il faut en comprendre la structure spécifique. Il décide de transférer cette méthode des individus anormaux aux individus normaux (école de l'ermitage, pour gens communs). Il l'appelle "l'école pour la vie, par la vie". Il met en évidence :
-          La notion de centres d'intérêt, et donc de motivation, qui est un élément important dans l'acte d'apprendre.
-          L'idée que l'enfant doit vivre son âge (et non pas des activités d'adultes, mais des activités à sa portée, à son rythme).
Comment identifier ses centres d'intérêt ? Il y a trois aspects :
-          L'observation : l'enfant doit être mis en contact direct avec ce dont on lui parle (vision du concret).
-          L'association dans l'espace et dans le temps : l'enfant doit être capable d'établir une relation entre ce qu'il a vu et ce qu'il est en train de voir.
-          L'expression : l'enfant doit être de parler et de décrire ce qu'il a vu, sous forme de texte, de dessins, de coloriage, ou à l'oral.
Ces centres d'intérêt, qui fondent l'activité éducative, reposent sur des besoins fondamentaux, communs à tout le monde :
-          Besoin de se nourrir : étude de la nourriture, des mécanismes nutritionnels, des animaux, …
-          Besoin de lutter contre les intempéries : étude des vêtements, des climats, de l& régulation thermique (éléments bioénergétiques, ou physiologiques).
-          Besoin de se défendre : contre les agressions microbiennes (développement des pratiques hygiéniques).
-          Besoin de travail : alternances travail / repos, étude des rythmes biologiques, des mécanismes du fonctionnement de l'être humain (anatomie).
Il a servit de référence par rapport au matériel utilisé : il relie les enseignements au réel, l'activité de l'élève est au premier plan, il relie tout effort à des centres d'intérêt précis, il tient compte des motivations.
·         MONTESSORI (1870 – 1952) médecin anthropologue, psychologue et pédagogue italienne, engagée socialement. Elle est très influencée par les travaux de DECROLY. Elle est chargée en 1907 de l'éducation des enfants d'ouvriers à Rome.
-          Il fallait préparer les ouvriers futurs, adaptés à l'industrialisation.
-          Il fallait s'occuper des enfants que les mères laissaient pour aller travailler.
Elle part de l'enfant, de sa nature, de ses besoins : il serait souhaitable de construire un univers à sa dimension (construire du matériel attractif, …). Elle est  à l'origine des écoles maternelles (espaces différents, mobilier et matériel adapté). Le rôle de l'éducateur est "de guider l'enfant au sein de du milieu où il choisit librement son activité".
* FREINET (1896 – 1960). C'est un instituteur français (de Marseille), militant de gauche (de l'époque). Il a fait la guerre de 14 – 18, et en est revenu meurtri : il se rend compte que des jeunes gens, particulièrement des classes défavorisées, ont été envoyés à la boucherie. Il crée un système pour eux (politiquement engagé). Il travaillait dans les petites classes, et les organisent différemment : il imagine de construire des lieux d'activité différents (un pour travailler, un pour le dessin, …). Il intègre dans les écoles l'imprimerie, dans le but de faire dialoguer des enfants entre écoles, de faire un journal. Ces innovations ont pour but l'enrichissement culturel, et de rompre l'isolement. Il crée des coopératives scolaires : des petites structures administratives gérées par les élèves, pour les sorties, les achats de livres, … Il a une vision de la société relativement solidaire. C'est un système encore très actif de nos jours.

2.      Trois caractéristiques de l'Education nouvelle.

a.       Le puérocentrisme (l'enfant au centre du système).

Attente, patience, attitude de la main délicate qui n'ose déranger l'enfant, au cours de ses premiers travaux  (institution de l'école maternelle).

b.      La pédagogie sociale.

C'est un courant qui s'installe à l'intérieur de l'école (courant de pédagogie institutionnelle) : par la pédagogie, on peut transformer les institutions, c'est à dire sur le fonctionnement de la classe, sur les rapports entre maître et élèves, entre élèves, … En travaillant sur la structure classe, il est possible de changer les individus, et de changer la société, pour aller vers une société autogestionnaire (courant idéologique politique de la CFDT, du PSU). Les individus, devenus autonomes, sont capables de prendre des décisions, et de gérer collectivement, selon des principes démocratiques, la société de l'école.

c.       Les pédagogies actives.

C'est supposer que l'enfant apprend par l'activité qu'il manifeste, par sa propre action. Cette idée est une rupture par rapport aux idées traditionnelles, qui supposaient la passivité de l'individu. On peut être actif, tout en ne produisant pas d'action motrice spectaculaire, et être immobile, et avoir une grande activité intellectuelle. Quelle que soit l'information reçue, il y a une activité cérébrale.

3.      La pédagogie négative : de SOCRATE à NEILL et ROGERS.

C'est un courant non directif : le maître n'aurait plus de fonction d'autorité (au sens pouvoir, mais aussi au sens savoir).
Exemple : en Angleterre, NEILL (mort en 1978), a dirigé une école (Cf. le livre "libre aux enfants de Summer Hill"). Cette école est basée sur la liberté des élèves à aller ou non en cours. Il y a un conseil des élèves, qui décide de l'emploi du temps, des activités, … C'est un système où il y a respect de la vie de chacun. Mais il y a des restrictions : pas de boisson, pas de relation sexuelle, et rien qui puisse nuire au bon fonctionnement des cours (développement de l'initiative). L'action de l'adulte n'est plus déterminante, dans l'appropriation du savoir.
ROGERS : psychologue américain, contemporain. Il a travaillé sur les relations entre individus. Il veut que s'instaurent entre individus des rapports démocratiques. Il est l'inspirateur du courant non directif : les règles de fonctionnement du groupe sont décidées par l'ensemble du groupe. Mais il y a un effet pervers : ceux qui ont le plus de difficultés s'expriment moins.

4.      De "l'invention de l'enfant" à son étude.

a.       FROEBEL et les jardins d'enfants.

En France, on parle d'invention de l'enfant lorsqu'il est reconnu, et que l'on crée des structures à son égard, et qu'on cherche à le protéger. C'est FROEBEL (pédagogue allemand), qui met le premier en place des écoles destinées aux petits enfants, aux caractéristiques des écoles maternelles. A la même époque, en France, les salles d'asile ressemblaient à des amphis.

b.      ITARD et SEGUIN et la rééducation des sourds et muets.

Ce sont deux docteurs. Ils utilisent du matériel visant à permettre un éveil des sens, et la possibilité de communiquer, pour stimuler l'activité sensori-motrice des enfants. Si l'enfant n'est pas stimulé entre 1 et 4 ans, il aura par la suite de grosses difficultés au niveau moteur, sensoriel, et social. L'expérimentation et le contact avec un enfant sauvage ont permis de mettre en évidence les périodes critiques, dans lesquelles il faut que l'enfant agisse.

c.       CLAPAREDE (1813 – 1940) Cf. documents.

C'est un biologiste et psychologue suisse qui fonde l'institut ROUSSEAU, à Genève, en 1912 (PIAGET futur directeur). C'est quelqu'un qui (comme DECROLY) , met en avant les intérêts des enfants, et leur nécessaire activité, l'importance du jeu (qui permet à l'enfant d'expérimenter, d'essayer, et de développer une activité personnelle créatrice). Il prévoit les concepts d'adaptation, qui permettent à l'individu d'établir un nouvel équilibre, quand l'ancien est rompu (notion biologique).

d.      PIAGET, WALLON, VYGOTSKY

Ils sont contemporains, du début du siècle jusque dans les années 1980. Ils ont centré leurs études sur le développement de l'enfant : ils ont eu et ont encore un impact très important dans les différentes théories pédagogiques, et ont encore un rôle très fort dans les derniers modèles de la compréhension de l'enfant. Cadre d'étude scientifique et rigoureux. Cf. "Réussir, comprendre", et "Le développement du jugement moral chez l'enfant", de PIAGET, et "De l'acte à la pensée", de WALLON.

PIAGET (psychologue suisse) dit que l'enfant se développe par stades identifiés. C'est un double phénomène : maturation nerveuse (périodes critiques). Si la maturation n'était pas typique de son espèce, l'enfant n'aurait pas les mêmes réflexes.
-          Idée de construction (ce sont des constructivistes) : l'individu se construit par un phénomène d'adaptation qu'il manifeste face à un environnement particulier. 95 % des individus sont également équipés pour faire des études de même niveau.
-          L'enfant se construit d'abord à partir de lui (égocentrisme), pour devenir un être social. Il ne différencie pas l'individu de ce qu'il est (découverte du monde social). Il est un être social dès le départ, et va pouvoir se construire comme un individu particulier. Un individu se construit. L'environnement social à un rôle fondamental (construction de modes de langage particuliers).
PIAGET : il faut laisser les mécanismes d'adaptation se faire, avec un environnement stimulant.
VYGOTSKY : il est possible d'anticiper le développement, en apportant une aide (un médiateur).


Sous le terme d'éducation nouvelle, il n'y a pas d'unité, mais un ensemble de courants, du début du siècle à nos jours.
Le GFEN (Groupe Français d'Education Nouvelle), très actif, est porteur de valeurs :
-          La pensée pédagogique est organisée autour de l'enfant (au centre du système éducatif).
-          L'enfant est acteur de ses apprentissages : personne ne peut apprendre à sa place.
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une séance d'informatique sur le theme : projet GENIE et EPS; à CPR EPS TAZA

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CPR-EPS-TAZA            le                       11-11-2009  à 8 H de Matin


La séance  a été commencée par la porte  parole de Monsieur le  professeur El Azouzi  Mohamed. Qui nous a demandé de coordonner cette  séance, Abdessamad Beraka joue le role d’animateur et  Ahmed Amin Abbadi le rôle de rapporteur .
Nous avons pris la parole ;
    
   Les suggestions proposées par les étudiants professeurs de CPR-EPS-TAZA concernant le projet GENIE :


Ø  Généraliser un code de communication dans le système éducatif (l’administration, l’enseignant, les élèves).
Ø  Développement des connaissances et le travail intellectuel et collectif, ainsi que de motiver et exploiter l’informatique dans le domaine d’éducation (PPT, vidéos) pour améliorer la qualité d’enseignement.
Ø  La possibilité de chaque établissement d’avoir son propre matériel informatique pour faciliter les projets  de recherche ainsi que d’adopter de nouvelles méthodologies d’enseignement (étude par correspondance, examens sur internent, les échanges de l’information a long distance).
Ø  Innovation du programme éducatif.
Ø  Contrôler le travail a distance, changement d’information et la coordination entre le milieu urbain et rural.
Ø  Minimiser le temps et réduire les distances.
Ø  Un bon outil de communication entre l’administration et les parents.
Ø  Faciliter le travail de l’administration.

Les interventions et les questions posées par les étudiants professeurs.

1)      Quel est le rôle du programme GENIE dans l’éducation physique et sportive ?
2)      Quelles sont les contraintes qui affronteront la diffusion rapide du programme GENIE dans  les régions marginalisées ? et est ce qu’il y’a des coopérations et coordinations entre les différents ministres pour la réussite de ce programme ?
3)      Quels sont les objectifs et les enjeux du programme GENIE qui peuvent réussir le système éducatif ?
4)      Quels sont les objectifs du programme GENIE ? comment on peut les réalisés ? quels sont les moyens efficaces réservés pour une réalisation adéquate de ces objectifs ?
5)      Quel est le contenu de ce programme ? et comment on peut l’expliquer et le présenter aux élèves ?
6)      Quelle est le type de  population intéressé par se programme ?
7)      Comment la ministère de l’éducation nationale veut généraliser ce programme, alors que l’ensemble des programmes sont différents ?
8)      Comment les élèves peuvent acheter un ordinateur, alors que la majorité d’entre eux ne peuvent plus acheter un livre ?
9)      Puisqu’il s’agit de la deuxième édition du programme GENIE. Est-ce que le programme GENIE 1 a réalisé leurs objectifs ?  et comment les enseignants interagissent avec la 1ere édition ?

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Basket en milieu scolaire:

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PRESENTATION DE L’ACTIVITE BASKET-BALL

DEFINITION

Activité de coopération et d’opposition collective, médiée par un ballon, dans des espaces de jeu interpénétrés et de sens contraire .
Les 5 règles fondamentales :
  1. Le ballon est gros, sphérique, il est utilisé avec les mains .
  2. La cible est haute, petite, horizontale .
  3. Les équipes jouent ensemble dans le même espace : Tout contact est interdit .
  4. Les joueurs se déplacent sur tout le terrain et reçoivent le ballon à tout moment .
  5. Il est interdit de se déplacer avec la balle dans les mains ( marcher ) .

PROBLEMES FONDAMENTAUX

Les joueurs évoluant dans des contraintes spatio-temporelles fortes( 10 joueurs sur un petit terrain ) :
  • Nécessité d’une grande maîtrise corporelle dans toute les phases de jeu pour respecter les règles du non contact et du marcher .
  • Mise en jeu d’une adresse spécifique, notamment dans la phase de marque .
  • Gestion des trajets et trajectoires de balle en condition d’urgence décisionnelle .
POUR :
Progresser vers le camp adverse / Protéger le sien .
Augmenter la certitude pour ses partenaires ( P ) et l’incertitude pour ses adversaires ( A ) .
Valoriser un projet collectif / projet individuel .

ENJEUX DE FORMATION

Développer une activité de perception et de décision dans des situations d’urgence ( / balle, partenaires, adversaires ) .
Elaborer des stratégies individuelles et / ou collectives : projet d’action .
Opérer des choix : activité décisionnelle dans des alternatives de réponse .
Enrichir une motricité spécifique .
  • sport co : .
    • se déplacer avec changement de direction, de rythme .
    • coordonner se déplacer, intervenir sur la balle
  • basket : .
    • éviter tout joueur en déplacement .
    • coordonner attraper - lancer ; courir - attraper ; courir
    • lancer ; courir - tirer
    • tirer avec précision .

REGLES MINIMALES :

  • Les limites de " l’espace jeu " sont définies .
  • Les contacts ne sont pas admis : Etre très rigoureux et sanctionner avec fermeté .
  1. Exclusion temporaire .
  2. Un lancer-franc systématique .
  3. Décompte de points .
  • Les buts peuvent être multiples tout en gardant leur spécificité .
  • Il faut être tolérant pour les marcher ?

JUSTIFICATION DU CHOIX  du 3 x 3:

Pourquoi le 3 contre 3 ?
  • Faire jouer les élèves plus longtemps au cours d’une séance .
  • Faire découvrir aux élèves les principes fondamentaux du jeu, tout en réduisant la complexité liée à l’effectif .
  • Réduire les paramètres du jeu, tout en gardant la logique de l’APS .
Pourquoi on ne parle pas de la défense ?
  • Le nombre de panier marqués est toujours faible ( du à la cible ) .
  • La défense " homme à homme " se construit progressivement et ne peut être travaillée que lorsque les gestes offensifs sont totalement maîtrisés .
La seule consigne de défense : Le placement entre son adversaire et la cible .
Pourquoi faire travailler la montée de balle à tous les niveaux ?
  • C’est la principale action pour marquer des points : passage obligé pour l’attaque de la cible .
  • Même schéma pour tous dans un souci d’organisation . 
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Les techniques de base des massages

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Les techniques de base des massages.
D'après les ouvrages de Lohrer, Karvounidis, Abrassart et Jackson

L'effleurage superficiel
L'effleurage superficiel est essentiellement pratiqué en début et en fin de massage. Afin d'instaurer le contact lors du traitement de surfaces étendues, il faut tout d'abord poser délicatement la paume des mains et les doigts à plat sur le corps.
L'effleurage est utilisé pour les grands mouvements d'harmonisation. Il consiste en une pression légère et douce de toute la main bien étalée, les doigts réunis. La main glisse lentement sur la peau en adhérant au corps avec une pression uniforme et un rythme régulier. On peut employer les deux mains ensemble ou séparées mais sans jamais perdre le contact. C'est un geste naturel, simple à effectuer, qui prolonge la prise de contact, sert à étendre l'huile et prépare les autres mouvements. Lors des effleurages, concentrez-vous d'abord sur l'enveloppement en veillant à bien épouser la forme du corps.
Les couches superficielles (peau et tissu adipeux sous-cutané) sont ainsi soumises à une pression juste suffisante pour que se forme, sous l'action des doigts et du bord latéral des mains, un bourrelet d'à peine quelques millimètres.
Lors du retour des mains (avec le bas du pouce) il faut relâcher la pression sans toutefois perdre complètement le contact. L'effleurage détend, stimule la sensibilité et favorise la réintégration du schéma corporel. Par ses effets vasodilatateurs, il active la circulation sanguine superficielle et réchauffe le corps. La pression exercée étant relativement faible, l'effleurage peut pratiquement se faire dans toutes les directions sans risque physiologique.
L'effleurage superficiel peut être pratiqué en cas de lésion sur les tumescences des parties molles à condition de bien veiller à procéder le plus délicatement et superficiellement possible.

Le palpé-roulé
Cette technique consiste à prendre un plan cutané et sous-cutané entre le pouce d'un côté, et l'index, le majeur, l'annulaire et l'auriculaire de l'autre, puis à faire avancer le bourrelet ainsi formé par des petits mouvements des doigts.
Normalement le tissu adipeux sous-cutané doit se détacher sans difficulté de l'enveloppe musculaire qui se trouve juste en dessous, mais il peut arriver qu'il y ait adhérence des parties molles superficielles (tuméfaction pâteuse du tissu adipeux sous-cutané), auquel cas, la formation et la circulation du bourrelet sont ressenties comme douloureuses. Pour remédier à cela, il suffit de maintenir le plan cutané et sous-cutané immobile entre les doigts pendant quelques secondes et de recommencer l'opération autant de fois que nécessaire.
Le palpé-roulé est particulièrement approprié au massage du dos, qui doit être exécuté en allant de haut en bas, de part et d'autre de la colonne vertébrale. Si après un certain temps aucune amélioration n'est constatée, il se peut que la colonne vertébrale ou des organes internes soient en cause, auquel cas un examen médical s'impose.

L'effleurage profond (ou pression glissée)
Comme pour l'effleurage superficiel, les mains sont posées à plat, et seul change le degré de pression, dont l'augmentation permet d'atteindre les muscles. Les mains parcourent les muscles d'un tendon à l'autre. Un effleurage des muscles attenant à la colonne vertébrale doit se faire de haut en bas et d'une main ferme.
Vos mains s'adaptent à la constitution anatomique et morphologique de la région à masser et certaines parties de la main pourront appuyer plus que d'autres : talon de la main pour aller plus en profondeur dans certains muscles, bout des doigts pour se glisser par exemple entre les côtes, etc. Sur les membres, utilisez les mains perpendiculairement à l'axe du membre, se refermant autour de lui dans la position appelée "mains en bracelet". Le bord de la main appuie plus ou moins fort suivant la sensibilité.
La pression glissée est le mouvement de base pour la détente musculaire : elle favorise en profondeur l'irrigation sanguine. Aussi sur la face interne des membres, en particulier sur l'intérieur des jambes, elle est effectuée en remontant de l'extrémité vers le cœur, le mouvement de retour étant un effleurage avec étirement. Lors du retour des mains, il faut relâcher la pression, sans pour autant perdre le contact avec la peau. La pression glissée se doit d'être lente pour respecter la vitesse de la circulation sanguine et elle s'effectue avec le poids du corps.

La friction
La friction se concentre elle aussi sur la peau et le tissu adipeux sous-cutané, mais elle s'applique à des zones plus restreintes que l'effleurage. La pression exercée étant également plus forte et les mouvements plus rapides, cette technique donne lieu à un massage plus intensif que les précédents. La meilleure façon de procéder est de poser le tranchant des mains (éminences hypothénar) fermées et légèrement écartées l'une de l'autre.
C'est en frottant avec chacune des mains dans un sens différent et dans un rayon d'environ 3 cm que le masseur obtiendra la chaleur idéale. La friction est particulièrement recommandée en cas d'adhérence entre le tissu adipeux sous-cutané et l'enveloppe musculaire, mais il est également bon, après avoir pétri les muscles, d'y avoir recours pour favoriser l'irrigation de la peau.
La friction des zones réflexes produit exactement le même effet. Par exemple, la friction de la région allant des dernières vertèbres lombaires au sacrum favorise, par mécanisme réflexe, l'irrigation et le métabolisme de la face postérieure de la cuisse.

Le pétrissage
Le masseur pétrit les muscles comme le boulanger sa pâte. Il travaille les grands muscles en profondeur et dans le sens de la longueur, sans que ses mains aillent obligatoirement dans la même direction.
Le pétrissage s'emploie sur les groupes musculaires renflés : fessiers, mollets, muscles des flancs, pectoraux, dessus des cuisses, etc. Il s'effectue généralement en torsion suivant la technique suivante :
  • Placer les deux mains formant deux pinces, doigts réunis et pouces écartés en travers du membre à masser, perpendiculairement à l'axe du muscle
  • Saisir la masse musculaire à pleine paume et la soulever en la comprimant entre le pouce et les autres doigts comme pour la détacher de l'os
  • Imprimer aux tissus un mouvement de torsion, les deux mains glissant en sens inverse sans jamais relâcher leur prise.
A Répéter plusieurs fois en remontant progressivement vers la racine du membre.
Le pétrissage décongestionne le muscle. Effectué lentement, il soulage spasmes et raideurs musculaires en aidant à la diffusion des déchets dans le sang qui les éliminera. Exécuté sur un rythme vif comme dans le massage sportif, il devient stimulant. Le pétrissage est formellement déconseillé en cas de problèmes circulatoires, veineux ou capillaires.
Psychologiquement, ce mouvement peut être vécu comme agressif et mal supporté par les personnes retenant leur propre agressivité.

Les pattes de chat
Cliquez sur le lien pour voir la démonstration en vidéo (32 secondes) : les pattes de chats.

Le massage transverse
Le massage transverse ne diffère du pétrissage que par le fait que le muscle est massé non pas dans le sens des fibres, mais transversalement. Comme pour le pétrissage, une pression élevée peut permettre d'augmenter la tension musculaire (effet tonique) et une pression relâchée de la réduire (effet relaxant).

La pression profonde et la friction transversale
Le massage par pression suppose que l'on repère des petits nœuds perceptibles au toucher et sensibles à la pression. Une fois chose faite, il s'agit de les comprimer avec l'index ou le majeur contre l'os qui se trouve en dessous ou bien de les pincer entre le pouce et les doigts. Ce contact ponctuel est maintenu même après apparition d'une légère douleur.
Il est souvent difficile de trouver le point exact où exercer la pression et ensuite de la maintenir. Il faut alors se servir de son autre main comme d'une cale.
La pression doit, dans un premier temps, à peine dépasser le seuil de douleur et être maintenue 20 à 30 secondes. La douleur une fois estompée, on augmente un peu la pression, et ainsi de suite.
Dans le massage de détente, la pression profonde est utilisée dans la dernière partie du massage pour approfondir celui-ci quand une relation de confiance a été établie avec le receveur. En effet, en s'adressant aux points douloureux profonds, presque toujours en relation avec des blocages émotionnels, la pression réveille les émotions et les expressions retenues. Aussi, demande-t-on au receveur de participer au lâcher prise de ces tensions en accompagnant les pressions profondes du masseur d'expirations profondes.
Alors que l'effleurage et la pression glissée sécurisent et harmonisent le corps par leur action globale et enveloppante, pétrissage et pression confrontent la personne à ses tensions profondes. Il faudra donc doser en fonction de chaque personne ces différents mouvements.
La digitoponcture est une technique dont l'objectif est d'influer, par l'exercice d'une pression sur les points d'acuponcture et par le biais de mécanismes de rétroaction, de façon bénéfique sur les tissus ou organes coordonnés à ces points (cf. la technique du shiatsu, du do-in ou du massage thaï).
Une friction transversale supplémentaire ne change en rien le principe de la pression simple. Les mouvements circulaires ou de va-et-vient dans un périmètre d'environ un demi-centimètre qui la caractérisent ne font en fait que renforcer l'effet de la pression.

Le massage transversal profond (périostes et tendons)
Cette technique est une variante de la pression profonde. Elle a pour objectif de soulager les périostes et les tendons douloureux, ce qui nécessite une forte pression. Celle-ci est généralement exercée de façon ponctuelle avec la pulpe de l'index ou du majeur (parfois aussi avec le pouce). Le massage consiste en de petits mouvements effectués sur les bords de l'os ou transversalement aux tendons. Si, après un certain temps, il s'avère que la pression est bien supportée, on peut l'augmenter en utilisant non plus la pulpe du doigt, mais la pointe de l'articulation médiane de l'index fléchi.

Le ballottement
Il est bon de finir un massage par un ballottement, car cette manœuvre provoque une détente générale des tissus. La secousse des différentes couches tissulaires permet l'élimination mécanique des dernières adhérences, favorise l'irrigation des tissus et les métabolismes locaux.
Lors du ballottement, le masseur s'empare des mains ou des pieds du receveur et les agite de façon rythmée et rapide (avec la plus grande économie de mouvement possible). En ce qui concerne le dos, le ballottement doit être effectué avec les mains bien à plat sur les muscles.

La mobilisation passive
Cette technique, propre au sport, consiste à associer le pétrissage, le massage transverse et le ballottement, que l'on pratique d'une main tandis que de l'autre on fait se mouvoir les articulations les plus proches.
Ce mouvement passif, exempt de pression et ne demandant aucun effort, stimule le métabolisme de la région articulaire, ce qui a un effet bénéfique sur l'articulation elle-même. La mobilisation passive occupe une place très importante dans la mise en condition des sportifs et dans leur récupération.


La description de ces techniques est proposée à titre informatif. Certaines d'entre elles, lorsqu'elles sont mal pratiquées, ou contre-indiquées, peuvent entraîner de sérieux dommages.
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Apport des TICE en EPS

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Apport des TICE en EPS

Malgré les freins rencontrés, de nombreux exemples d'usages des TICE apparaissent dans la pratique des enseignants d’éducation physique et sportive.
Les TICE sont utilisées principalement comme outils de gestion pour le suivi des résultats, dans l'organisation de rencontres ou de tournois. Dans ce domaine, le tableur reste l'outil idéal du professeur.

Par leur évolution, l’image numérique et de la vidéo sont devenues des aides précieuses pour l’apprentissage et l'évaluation en permettant une connaissance immédiate du résultat.
Les progrès rapides des technologies et principalement la miniaturisation ont ouvert des perspectives nouvelles, développé les usages nomades et permis l'appropriation de l'image numérique au service de la leçon EPS.
Afin de dépasser le classement des usages à partir des outils, les pratiques TICE-EPS sont référencées ici à l’aide des sept plus-values suivantes :


·   Faciliter l'apprentissage par une compréhension et une visualisation simplifiée des problèmes
L'apprentissage des élèves est généralement facilité par l'usage des dispositifs TICE qui aident à mieux faire comprendre ou à mieux visualiser les problèmes.
La mémorisation des élèves peut être améliorée en particulier par l'utilisation de la vidéo
·   Motiver et valoriser le travail de l'élève
Les dispositifs TICE donnent envie aux élèves de participer et de s'impliquer dans la séance ou dehors de celle-ci. Pour des élèves en difficulté,  les TICE sollicitent des compétences transversales valorisantes.
·   Permettre à l'élève de devenir acteur de son apprentissage
L'élève utilise lui-même les dispositifs, il agit directement sur son apprentissage et développe une certaine autonomie.
·   Gagner du temps dans la leçon EPS
La création d'ateliers en autonomie, la prise en charge des dispositifs TICE par les élèves et l'accès à des résultats immédiats doit augmenter le temps de pratique des élèves.
·   Favoriser la continuité pédagogique entre les séances et en dehors de la leçon EPS
L'enregistrement et le stockage de données d'une séance à l'autre favorisent la continuité des apprentissages (possibilité d'illustrer les objectifs atteints et des objectifs visés).
La numérisation des documents de travail (projet EPS, programmes etc..) permet de mutualiser et de partager les ressources  sans les figer, et ainsi d'assurer la continuité du travail de l'équipe enseignante.
·   Favoriser la réactivité pédagogique grâce à la connaissance immédiate des résultats
Grâce au calcul automatique et au retour d'images en différé, l'enseignant peut évaluer en temps réel ses élèves et surtout ceux-ci peuvent s'auto évaluer et améliorer la qualité de leur apprentissage.
·   Permettre une gestion efficace des évènements scolaires et extra scolaires
L'utilisation des tableurs pour les calculs et l'automatisation de tâches fastidieuses lors des compétions UNSS, des fiches de calculs pour les organisations de tournois en classe etc... Assistent continuellement l'enseignant dans son travail.
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