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jeudi 17 janvier 2013

LES HAIES

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LES HAIES

Définition de l'activité 
Il faut être capable de courir le plus vite possible sur une distance donnée en maîtrisant la relation espace temps et le franchissement d’obstacles placés à intervalles réguliers. 
L'athlète doit être capable d'aller le plus vite possible en tenant compte de la hauteur de l'obstacle et de la distance inter obstacles. 
Il doit donc résoudre la contradiction qui dit que pour franchir une haie, il faut s'élever mais il faut savoir que plus je m'élève plus je perds de la vitesse. 
1) Règles fondamentales 
Présence d’obstacles sur la piste. La distance entre le départ et la 1e haie ainsi que la distance inter obstacle et la hauteur des haies sont définies suivant l’age (Benjamins, Minimes, Cadets, Juniors/Espoirs, Seniors Vétérans), sexe (Masculin, Féminin), distance course (50H, 80H, 100H, 110H, 250H, 320H, 400H )
Règlement : ne pas quitter son couloir, ne pas gêner l' adversaire, franchissement de la jambe à l’extérieur de la haie, toucher une haie avec les mains ou bien encore faire tomber volontairement l'obstacle.
     Technique du franchissement des haies : liaison course impulsion, équilibration dans l'espace et reprise.  
2 ) Rôles sociaux inhérents 
Les chronométreurs sont placés au niveau de la ligne d’arrivée. Ils sont de 1 à 2 par coureur et déclenchent le chrono au moment du coup de pistolet (flamme) et l’arrêtent quand la ligne d'épaules coupe la ligne d’arrivée. 
Le starter décide du départ, placé de façon à être vu par les chronos, vérifie la position des athlètes, annonce le début de la course par les commandements :" A VOS MARQUES  - PRET - DEPART" 
Les juges à l’arrivée, les commissaires de course surveillent les éventuelles fautes. 
3) Classes de problèmes généraux  
La recherche d'un compromis entre un système de propulsion et un système d'équilibration.
         La recherche d'un compromis entre les exigences des trajectoires et les exigences de l'organisme producteur d'énergie.
         La recherche d'un compromis entre un fonctionnement corporel à vitesse élevée avec un nécessaire précision d'action.
         Créer une continuité dans leur course rythmée par l’alternance haie/espace inter obstacle. Il faut donc à la fois prendre des repères à la fois sur l’espace et sur lui-même pour avoir des situations motrices efficaces et bien situées dans le temps et l’espace.
         Problèmes posés par la course : espace de mise en action et de préparation à l’appel : créer une vitesse optimale avant la première haie, prise d’appel optimale (2/3 du franchissement global et 1/3 à la reprise )  > problème lié à l’étalonnage de cet espace avec la nécessité de prendre des repères sur la position du starting blocs, distance et hauteur de la 1e haie pour gérer le rapport amplitude/fréquence des foulées et prendre un pied d’appel à une distance idéale de la haie sans perdre trop de vitesse.
Problème moteur : s’organiser pour prendre de la vitesse et prendre des repères pour se préparer à l’appel. Mais le déséquilibre avant  peut entraîner des problèmes émotionnels et informationnels.  Avoir des appuis propulsifs différents de la marche > course de vitesse.
         Problème informationnel : modification de la position de la tête et du tronc. 
Franchissement de la haie : parvenir à diminuer au maximum son temps de suspension donc à se redresser assez rapidement après le départ afin de se trouver dans des conditions optimales de franchissement et élever le moins possible son Centre de Gravité .
La réussite du franchissement découle de la mise en relation : distance de l’appel/hauteur de la haie. (la distance d'impulsion ne sera pas la même entre un coureur de 110H (106cm) et une coureuse de 100 H (84cm)
Problème affectif : du à la présence des obstacles, à leur hauteur, de la distance et de l'enjeu de la course.
Accepter l’engagement du tronc vers l’avant et le fait de s’élever le moins possible. (éviter une oscillation du bassin trop importante > elle doit être quasi rectiligne sur le franchissement)
         Problème info : quitte ses appuis terrestres lors des phases de suspension et doit s’équilibrer avec les membres supérieurs.
         Problème bio-mécanique : le franchissement des haies demande une certaine technique (action/réaction) / mais également également au niveau de la souplesse des segments inférieurs)
         L'intervalle : problèmes moteurs et infos liées au fait qu’il faut parvenir à mêler équilibre, reprise après la haie et propulsion en supprimant au maximum la phase d’amortissement. Recréer ou conserver la vitesse après le franchissement : nécessité de rythmer l’espace inter obstacles et organiser ses actions, notion d’automatisation.
 4) Classes de problèmes spécifiques à la course de haies
         Problèmes spécifiques par rapport à la dépense énergétique:
         Le coureur doit gérer ses efforts suivant la distance de la course qui peut être en compétition de 110 ou de 400 mètres.
Système anaérobie alactique, anaérobie lactique, aérobie, développer les capacités d’explosivité, d'endurance de force.
         Problèmes spécifiques par rapport à la hauteur de haie:
         Si la haie est assez haute, il sera difficile pour un petit gabarit de construire une trajectoire longue et rasante (106cm pour un 110m H Jun/Esp/Sen).
         On notera d'ailleurs la difficulté lors du passage Cadet / Juniors dans cette discipline (91cm > 106cm soit 15cm en 1année)
 Problèmes spécifiques par rapport à l'intervalle inter obstacles:
     Un coureur a un pied d'appel dominant pour franchir la haie. Son nombre de foulées entre les haies doit donc être pair pour qu'il puisse prendre appel toujours avec le même pied.
         Au niveau du 400m H, ce problème ne doit pas gêner le coureur. Il doit être capable de franchir l'obstacle des 2 jambes pour des raisons tactiques et énergétiques.
 Problème affectif : 
Les haies plus hautes donc plus impressionnantes : appréhension, crainte, stress
 Problème info : 
Prendre des infos en situation d’urgence temporelle et enchaîner les actions le plus vite possible.  
5) Analyse
 a) Le Franchissement 
         Il est différent du saut. C'est une impulsion sous forme de foulée de franchissement,  un bond supposant une liaison entre la course et l'impulsion puis une reprise de course après le temps de suspension (réduire au maximum ce temps de suspension > reprise course).     
-         La phase d'impulsion d'une grande tonicité sur laquelle le grand axe du corps s'érige avant de basculer. La jambe dite d'attaque est lancée au dessus de l'obstacle , après que son genou ait été porté fléchi  à la hauteur de la latte. Dans cette phase, l'oscillation du bras opposé à cette jambe est plus longue vers le haut et l'avant. 
-         La phase de suspension au cour de laquelle le franchissement s'effectue par une très ample dissociation des jambes au dessus de la haies. Le buste et la jambe d'attaque se rapproche (angle aigu). Les actions de bras coordonnent la recherche d'équilibration par synchronisation  avec celle des jambes.  
-         La phase de réception où l'alignement du grand axe du corps avec l'appui de réception à l'aplomb du bassin est la condition déterminante pour une reprise de course sans blocage.
b) Le rythme inter obstacles
         La course inter obstacles du 110m H/100H est différente de celle du 400m H. Pour les raisons morphologiques, physiologiques et tactiques.
 La distance entre, et la hauteur des haies sont les suivantes pour les courses olympiques :
    Ø      110 m haies (1.06m) avec des intervalles de 9.14m pour les hommes.
Ø      100 m haies (0.84m) avec des intervalles de 8.50m pour les femmes.
( 3 foulées exigées dans l'intervalle)
    Ø      400m haies  (0,91m) avec des intervalles de 35m pour les hommes.
Ø      400m haies (0,76m) avec des intervalles de 35m également pour les femmes
(variation de 12 à 18 Foulées selon le niveau)
         ·        110m H
L'intervalle de cette course se compose en 3 foulées. La 1ère est plus petite, elle correspond à la réception du franchissement et reprise de course. Cette foulée est contraignante car perturbée par le retour de la jambe d'impulsion qui devient esquive. Le centre de gravité est haut sur le 1er appui et descend légèrement sur le 2e appui. Le 1er appui doit être un appui de course (alignement > pied -genou - bassin  - épaule). Le deuxième appui doit permettre à l'athlète de poursuivre son accélération  avec un appui solide sur l'avant pied, une conservation de l'orientation du corps vers l'avant et accorder une importance au placement du bassin.
 La 2e foulée est la plus grande. Elle correspond à la recherche de l'augmentation de vitesse et de ré équilibration d'une action de course. Cette foulée est proche du sprint plat. Le centre de gravité est plus bas.
La 3e foulée prépare à l'impulsion, elle met le centre de gravité sur une rampe de lancement et lors de cette 3e foulée, le centre de gravité ne cesse de monter et lors de l'impulsion, on doit retrouver un alignement du corps.
Les hurdlers de haut niveau prennent des risques très importants sur la technique de franchissement proche de la perfection avec un centre de gravité ne s'élevant  pratiquement pas, un engagement du bassin et une reprise jambe d’attaque très active après la haie.
Des actions de plus en plus propulsives et de moins en moins équilibratrices . grâce à l’entraînement et l'automatisation des courses.  
·        400m H
 Le 400m H est une épreuve totalement différente du 400m. C'est une course inter obstacle où des problèmes de gestion des foulées se posent.
A haut niveau, la différence des foulées entre le 1e  (13 foulées) et le dernier va de 0 à 2 foulées. Edwin MOSES est le seul coureur à avoir réussi 13 foulées du départ à l'arrivée.
Mais dans le cas fréquent le nombre de foulées est de 2 avec 13 foulées jusqu'à la 5e haies, 14 foulées à la 6e et finir en 15 foulées le reste de la course.
Descriptif des 200 premiers mètres
         Cette première partie de parcours doit être courue avec le même nombre de foulées. L'athlète doit avoir la sensation de courir vite et facile (impression d'aisance). Cela revient à choisir un rythme proche de sa foulée naturelle. En effet, "trop tirer" amène la fatigue et trop "en dedans" constitue une contrainte coûteuse en énergie.
  
         Départ 1e haie
         Tenter d'adopter un rythme correspondant au rythme inter obstacle
 
         Selon une étude d'Olivier BELLOC, spécialiste sur les études du 4H,nous a démontré que cela était souvent remis en cause.
         Dans la mesure du possible, il faut chercher à se positionner dans les blocs de manière à franchir la 1e Haie, attaque jambe Gauche (hormis un choix tactique). Il sera important de rechercher une grande précision de l'attaque de cette 1e haie, car elle conditionne le reste de la course.
         Adaptation 2e virage
         C'est l'enchaînement de la 5e à la 8e, là ou bon nombre d'athlètes ajoutent 1, voire 2 foulées, ce qui modifie le rythme de la course. Toute faute crée une brusque décélération qui sera difficilement enrayable avec l'apparition de la fatigue. L'athlète devra donc s'appliquer à perdre le moins de vitesse possible lors du rajout de la foulée. En d'autres termes, si un athlète diminue son amplitude pour ne pas réduire sa vitesse de déplacement, il devra augmenter sa fréquence.
         Dernier 100m
         Cette dernière ligne droite dépend très souvent des efforts fournis antérieurement. L'objectif restera de franchir les 9e et 10e haies sans se désunir, en restant vigilant et en adoptant si possible une tactique permettant de finir sur sa meilleure jambe.
         Les 40 derniers mètres posent le problèmes de passer  d'un rythme de course inter obstacles à un sprint final. Néanmoins, cette modification de l'amplitude devra être peu marquée.

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