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jeudi 17 janvier 2013

modeles et methodes pedagogiques

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modeles et methodes pedagogiques

I.                   Introduction

·         Concept de dogme :
-          Un dogme est un concept fondamental d'une doctrine religieuse ou philosophique.
-          C'est une opinion donnée comme certaine, intangible, sur le ton de la certitude absolue, et imposée comme vérité indiscutable.
Le dogme religieux (le présupposé lié à la religion chrétienne) était source de lois incontournables : il oriente l'action de façon très fermée.
·         Doctrine : c'est en relation avec le dogme. Elle se définit comme un ensemble de croyances et de principes traduisant une conception de l'univers et / ou de la société. C'est un système d'éducation qui peut être religieux, politique ou philosophique, et qui s'accompagne soit de règles, soit de conduites et de pensées.
·         Théorie : ensemble organisé de principes, de règles, de lois scientifiques, visant à expliquer un ensemble de faits, qui fondent une activité et en fonde la pratique.
·         Pédagogie : tradition et modernité.
Emile DURKHEIM : "la pédagogie n'est pas une science, elle n'a pas le droit d'être patiente (…) mais elle n'est pas non plus un art (…), nous n'aurions pas volontiers confiés une classe ni à Montaigne, ni à Rousseau. Elle n'est pas l'art car elle n'est pas un système de pratiques organisées, mais d'idées relatives à ces pratiques. Elle est un ensemble de théories (…)."
Il met donc en évidence le lien théorie / pratique. Il soulève l'ambiguïté de la pédagogie. Tout se joue lors de la pratique : il y a un lien étroit entre théorie et pratique. Elle accède à la modernité :
-          A partir du moment où l'enfant est considéré comme le point central de toute l'action éducative. Exemple : d'après la loi d'orientation de 89, c'est l'enfant qui est au centre du système éducatif.
-          Toute éducation s'appuie sur une connaissance de plus en plus précise de son fonctionnement, de sa spécificité, de sa singularité et sans mécanismes de développement. Exemple : les recherches des psychologues sur les enfants (CLAPAREDE, PIAGET, WALLON, VYGOISKY, BRUNER).
Concept contemporain :
"Si l'on considère que la pédagogie suit une conduite spécifique, socialement construite, des actions combinées d'enseigner et d'apprendre, l'objet de la pédagogie n'est ni l'enseignement, ni l'élève, ni le savoir qui la fonde, mais l'activité qui les réunit."
(Cf. le triangle dialectique).
Les modèles et les principes conducteurs de cette activité pédagogique et les méthodes sont leur mode de réalisation.

II.                le modèle traditionnel et la pédagogie scolaire

1.      La maïeutique

Elle décline un certain nombre d'éléments sur cette action pédagogique :
·         La relation du maître et du disciple.
·         Le dialogue, le discours (le langage et les médias).
·         "L'homme n'instruit pas l'homme, mais il permet au disciple d'accéder à son savoir, de le lui faire redécouvrir." (Socrate)
·         La méthode (Socrate) : "je ne lui enseigne rien, je me contente de le questionner". L'individu pourrait donc construire son propre cheminement, si un guide peut l'orienter. è Dépendance vis à vis du maître.

2.      L'évolution pédagogique

DURKHEIM :
-          L'âge de la grammaire, du 9 au 11ème siècle.
-          L'âge scolastique, au 12ème siècle.
-          L'âge de l'humanisme (Renaissance), au 15ème siècle.
-          L'âge d'une culture historique et scientifique, à partir du 18ème siècle.

3.      L'apport de quatre "grands pédagogues".

·         COMENIUS (1592 – 1670) : c'est un prêtre tchèque, mais il est obligé de voyager. Il se consacre très vite à l'éducation. Ce serait lui l'inventeur du concept de "didactique". Il pense que la didactique serait l'art de tout enseigner à tous, un art qui transcenderait les différences. Le prof doit être quelqu'un qui possède son métier : la place qu'il occupe n'est pas anodine, il doit rayonner auprès de ses élèves. Il doit y avoir progression dans la difficulté. L'éducatibilité de tous, quel que soit son sexe, et ses origines. Il n'avait pas l'idée de nation, mais de citoyen du monde. Il insiste sur la base du jeu de l'éducation.
·         MONTAIGNE : pour lui, l'éducation physique fait partie de l'éducation de l'individu. C'est une instruction intelligente : une tête bien faite, plutôt qu'une tête bien pleine.
·         HERBART (1776 – 1841) : c'est le successeur de KANT (allemand). Il voit la dimension culturelle de l'enseignement : tout enseignant doit s'appuyer sur la culture. "Je ne puis me faire une idée de l'éducation sans l'instruction (…) Il n'y a point d'instruction qui ne soit éducative."
Sa méthode :
-          montrer : chaque apport nouveau est expliqué, examiné.
-          Associer : associé ce qui est dit à ce qui a été compris antérieurement (créer des liens).
-          Enseigner : capacité pour le maître de formaliser un certain nombre de connaissances de manière méthodique, pour que les éléments soient communicables, donc compris, donc appris.
è Didactiser, c'est la possibilité de passer d'un savoir savant à un savoir enseigner (Cf. transformation didactique de CHEVALARD).
-          Philosopher : pouvoir mobiliser son savoir à des cas particuliers, différents (savoirs compris, intégrés, capables d'être transférés).
1)      è Culture formatrice.
2)      è Rôle de l'enseignement, comme source de stimulation, d'activation.
3)      è Rôle de l'enseignement, comme organisateur méthodique des principes de l'action pédagogique.
·         ALAIN : philosophe contemporain (mort en 1940). L'école doit être un apport culturel. Ce qui élève l'homme, c'est la connaissance. Apprendre par la connaissance des grandes œuvres (grands auteurs, grands peintres, grands musiciens, …) est fondamental à l'éducation de l'individu. Il avait des idées qui apparaissaient comme dépassées : il disait que l'école devait être une sorte de sanctuaire (protégée du monde extérieur). Les élèves ont le droit d'essayer et de tromper (ce qui n'est pas le cas dans la vie réelle, en dehors de l'école).

III.             modeles traditionnel et pedagogie aujourd'hui

1.      La pédagogie au traditionnel

Le modèle traditionnel est constitué autour d'éléments transmitifs. Il concerne l'habitus pédagogique lui-même, celui-ci étant une reproduction pour les élèves des modes pédagogiques suivant lesquels ils ont été enseignés et formés. Ce système suppose la passivité des élèves, mais une intellectualité active continue. C'est un modèle qui consiste à transmettre les connaissances de l'émetteur au récepteur, celui-ci étant passif, mais analysant en permanence les informations qu'il reçoit. L'activité est en fait différée : besoin actif de reprendre ses cours et de les réécrire.

2.      Eléments de méthode

Roger COUSINET : "par l'enseignement que j'ai conçu, j'évite à l'élève l'apprentissage qui lui serait nécessaire s'il  (l'enseignement)n'existait pas. J'enseigne précisément, pour lui éviter la peine de l'apprentissage… L'élève n'est pas passif, il est actif, mais au sein d'un monde artificiel… Il n'apprend guère à travailler, encore moins à apprendre."
·         Humanisme et culture pédagogique : double projet :
ALAIN : " il n'est pas nécessaire d'être cultivé pour aller à l'école, mais en allant à l'école, on peut atteindre la culture."
·         De la culture aux disciplines :
Il est nécessaire de faire un choix : disciplines d'enseignement (anglais, allemand, …). Ce choix donnant lieu à des disciplines.
·         Le mode "classe" :
-          Individuel : rapport maître / disciple : un enseignant = un élève. Avant Jules FERRY, même dans des classes nombreuses, l'enseignant ne s'adressait qu'à un seul élève (les autres écoutaient).
-          Simultané : tous les élèves reçoivent les informations d'un seul enseignant (modèle utilisé en France).
-          Mutuel : le maître, aidé par des moniteurs (des cours supérieurs), qui éduquaient des élèves des cours inférieurs (typique des pays anglo-saxons).

3.      La présence du modèle traditionnel.

Le modèle traditionnel est un repère historique de l'évolution des conceptions en France. Il est intéressant (Exemple : le CM). Le modèle traditionnel est un modèle dans lequel l'enseignement est pensé par le maître : le maître est l'élément essentiel de l'élément de formation.

IV.             l'éducation nouvelle et les pedagogies actives

Par éducation nouvelle, on entend un ensemble de propositions et d'actions originales, se constituant comme courant innovateur à la fin du 19ème siècle, dans une opposition fondatrice de la pédagogie traditionnelle.
2 aspects :
·         Un modèle spécifique dans son principe et ses aspects fédérateurs : multitude de théories, d'accord sur certains principes :
-          Centration sur l'enfant.
-          Rapport entre la classe et la vie sociale
-          Hypothèses des pédagogies actives : activité de l'enfant en priorité.
·         Pédagogie d'acteur de l'élève.

1.      le modèle d'éducation nouvelle, les acteurs

·         ROUSSEAU, le précurseur : c'est le premier à proposer un modèle d'éducation en rupture  à ce qui se faisait ("L'Emile", "Du contrat social").
-          Il faut accompagner l'enfant, pas le guider, le suivre, pas le précéder.
-          L'enfant se développe par stades : rythmes de développements spécifiques. Il ne faut pas lui imposer le rythme de l'adulte. L'enfant doit se trouver dans un environnement naturel : l'enfant doit être protégé du milieu adulte (ses centres d'intérêt ne sont pas les mêmes). L'éducation physique permet la rencontre avec le milieu naturel.
-          Naissance d'une curiosité sur la nature è acquisition de connaissances è maturité atteinte pour jouer un rôle dans la société (citoyen).
-          Il faut le laisser, sans pression excessive, respecter son rythme.
·         PESTALOZZI, le disciple et fils spirituel de ROUSSEAU. C'est un pédagogue. Il pense que l'enfant a un "moteur éducationnel". Il a la prétention d'éduquer les paysans. Il y parvient, en partie, et remporte un succès : beaucoup de pédagogues prendront sa suite.
Tous les auteurs suivants vont s'inspirer de ces deux hommes.
·         DEWEY (philosophe et pédagogue mort en 1952). Il donne la définition de l'éducation nouvelle. Il enseigne à Chicago, mais va très vite sur le terrain. Il a une démarche politique et sociale : il veut en finir avec les écoles réservées à certaines catégories sociales, avec les maîtres à penser (tout puissant, de par leur savoir). Son modèle d'éducation s'inscrit dans un modèle démocratique : les enfants doivent être éduqués, pour pouvoir également s'investir dans la citoyenneté. "L'éducation nouvelle soutient que l'éducation est un développent qui procède du dedans. L'éducation traditionnelle soutient que c'est une formation qui se fait du dehors. L'une se fonde sur des dons naturels (l'éducation nouvelle), l'autre soutient qu'elle domine les inclinaisons naturelles, et tente à lui substituer les habitudes qu'une longue pression extérieure lui a permises d'inculquer. Chaque individu se construit, se développe du dedans (Cf. PIAGET), par lui-même, et non par l'enseignant.
·         H. WALLON (psychologue de l'enfant) : "entre éducateurs modernes, l'accord s'est fait sur la nécessité de renverser avec l'enfant l'ordre logique de nos explications, qui vont du mot à la chose, de l'objet abstrait à l'objet concret". Le fait de centrer l'éducation sur celui qui apprend, et non sur celui qui enseigne est le projet de l'éducation nouvelle (retenue par la loi d'orientation de 1989).
·         DECROLY (1871 – 1932), médecin et pédagogue belge. Il travaille sur des enfants anormaux : il entre en pédagogie par les problèmes des gens. Il utilise des outils, destinés à solliciter leur activité créatrice et d'apprentissage. C'est un adepte de la "théorie de la forme" (Gelstadt theory), en rupture avec les théories associationnistes (qui conçoivent les ensembles comme des additions d'éléments). Il  pense que les ensembles ont une signification propre : il faut en comprendre la structure spécifique. Il décide de transférer cette méthode des individus anormaux aux individus normaux (école de l'ermitage, pour gens communs). Il l'appelle "l'école pour la vie, par la vie". Il met en évidence :
-          La notion de centres d'intérêt, et donc de motivation, qui est un élément important dans l'acte d'apprendre.
-          L'idée que l'enfant doit vivre son âge (et non pas des activités d'adultes, mais des activités à sa portée, à son rythme).
Comment identifier ses centres d'intérêt ? Il y a trois aspects :
-          L'observation : l'enfant doit être mis en contact direct avec ce dont on lui parle (vision du concret).
-          L'association dans l'espace et dans le temps : l'enfant doit être capable d'établir une relation entre ce qu'il a vu et ce qu'il est en train de voir.
-          L'expression : l'enfant doit être de parler et de décrire ce qu'il a vu, sous forme de texte, de dessins, de coloriage, ou à l'oral.
Ces centres d'intérêt, qui fondent l'activité éducative, reposent sur des besoins fondamentaux, communs à tout le monde :
-          Besoin de se nourrir : étude de la nourriture, des mécanismes nutritionnels, des animaux, …
-          Besoin de lutter contre les intempéries : étude des vêtements, des climats, de l& régulation thermique (éléments bioénergétiques, ou physiologiques).
-          Besoin de se défendre : contre les agressions microbiennes (développement des pratiques hygiéniques).
-          Besoin de travail : alternances travail / repos, étude des rythmes biologiques, des mécanismes du fonctionnement de l'être humain (anatomie).
Il a servit de référence par rapport au matériel utilisé : il relie les enseignements au réel, l'activité de l'élève est au premier plan, il relie tout effort à des centres d'intérêt précis, il tient compte des motivations.
·         MONTESSORI (1870 – 1952) médecin anthropologue, psychologue et pédagogue italienne, engagée socialement. Elle est très influencée par les travaux de DECROLY. Elle est chargée en 1907 de l'éducation des enfants d'ouvriers à Rome.
-          Il fallait préparer les ouvriers futurs, adaptés à l'industrialisation.
-          Il fallait s'occuper des enfants que les mères laissaient pour aller travailler.
Elle part de l'enfant, de sa nature, de ses besoins : il serait souhaitable de construire un univers à sa dimension (construire du matériel attractif, …). Elle est  à l'origine des écoles maternelles (espaces différents, mobilier et matériel adapté). Le rôle de l'éducateur est "de guider l'enfant au sein de du milieu où il choisit librement son activité".
* FREINET (1896 – 1960). C'est un instituteur français (de Marseille), militant de gauche (de l'époque). Il a fait la guerre de 14 – 18, et en est revenu meurtri : il se rend compte que des jeunes gens, particulièrement des classes défavorisées, ont été envoyés à la boucherie. Il crée un système pour eux (politiquement engagé). Il travaillait dans les petites classes, et les organisent différemment : il imagine de construire des lieux d'activité différents (un pour travailler, un pour le dessin, …). Il intègre dans les écoles l'imprimerie, dans le but de faire dialoguer des enfants entre écoles, de faire un journal. Ces innovations ont pour but l'enrichissement culturel, et de rompre l'isolement. Il crée des coopératives scolaires : des petites structures administratives gérées par les élèves, pour les sorties, les achats de livres, … Il a une vision de la société relativement solidaire. C'est un système encore très actif de nos jours.

2.      Trois caractéristiques de l'Education nouvelle.

a.       Le puérocentrisme (l'enfant au centre du système).

Attente, patience, attitude de la main délicate qui n'ose déranger l'enfant, au cours de ses premiers travaux  (institution de l'école maternelle).

b.      La pédagogie sociale.

C'est un courant qui s'installe à l'intérieur de l'école (courant de pédagogie institutionnelle) : par la pédagogie, on peut transformer les institutions, c'est à dire sur le fonctionnement de la classe, sur les rapports entre maître et élèves, entre élèves, … En travaillant sur la structure classe, il est possible de changer les individus, et de changer la société, pour aller vers une société autogestionnaire (courant idéologique politique de la CFDT, du PSU). Les individus, devenus autonomes, sont capables de prendre des décisions, et de gérer collectivement, selon des principes démocratiques, la société de l'école.

c.       Les pédagogies actives.

C'est supposer que l'enfant apprend par l'activité qu'il manifeste, par sa propre action. Cette idée est une rupture par rapport aux idées traditionnelles, qui supposaient la passivité de l'individu. On peut être actif, tout en ne produisant pas d'action motrice spectaculaire, et être immobile, et avoir une grande activité intellectuelle. Quelle que soit l'information reçue, il y a une activité cérébrale.

3.      La pédagogie négative : de SOCRATE à NEILL et ROGERS.

C'est un courant non directif : le maître n'aurait plus de fonction d'autorité (au sens pouvoir, mais aussi au sens savoir).
Exemple : en Angleterre, NEILL (mort en 1978), a dirigé une école (Cf. le livre "libre aux enfants de Summer Hill"). Cette école est basée sur la liberté des élèves à aller ou non en cours. Il y a un conseil des élèves, qui décide de l'emploi du temps, des activités, … C'est un système où il y a respect de la vie de chacun. Mais il y a des restrictions : pas de boisson, pas de relation sexuelle, et rien qui puisse nuire au bon fonctionnement des cours (développement de l'initiative). L'action de l'adulte n'est plus déterminante, dans l'appropriation du savoir.
ROGERS : psychologue américain, contemporain. Il a travaillé sur les relations entre individus. Il veut que s'instaurent entre individus des rapports démocratiques. Il est l'inspirateur du courant non directif : les règles de fonctionnement du groupe sont décidées par l'ensemble du groupe. Mais il y a un effet pervers : ceux qui ont le plus de difficultés s'expriment moins.

4.      De "l'invention de l'enfant" à son étude.

a.       FROEBEL et les jardins d'enfants.

En France, on parle d'invention de l'enfant lorsqu'il est reconnu, et que l'on crée des structures à son égard, et qu'on cherche à le protéger. C'est FROEBEL (pédagogue allemand), qui met le premier en place des écoles destinées aux petits enfants, aux caractéristiques des écoles maternelles. A la même époque, en France, les salles d'asile ressemblaient à des amphis.

b.      ITARD et SEGUIN et la rééducation des sourds et muets.

Ce sont deux docteurs. Ils utilisent du matériel visant à permettre un éveil des sens, et la possibilité de communiquer, pour stimuler l'activité sensori-motrice des enfants. Si l'enfant n'est pas stimulé entre 1 et 4 ans, il aura par la suite de grosses difficultés au niveau moteur, sensoriel, et social. L'expérimentation et le contact avec un enfant sauvage ont permis de mettre en évidence les périodes critiques, dans lesquelles il faut que l'enfant agisse.

c.       CLAPAREDE (1813 – 1940) Cf. documents.

C'est un biologiste et psychologue suisse qui fonde l'institut ROUSSEAU, à Genève, en 1912 (PIAGET futur directeur). C'est quelqu'un qui (comme DECROLY) , met en avant les intérêts des enfants, et leur nécessaire activité, l'importance du jeu (qui permet à l'enfant d'expérimenter, d'essayer, et de développer une activité personnelle créatrice). Il prévoit les concepts d'adaptation, qui permettent à l'individu d'établir un nouvel équilibre, quand l'ancien est rompu (notion biologique).

d.      PIAGET, WALLON, VYGOTSKY

Ils sont contemporains, du début du siècle jusque dans les années 1980. Ils ont centré leurs études sur le développement de l'enfant : ils ont eu et ont encore un impact très important dans les différentes théories pédagogiques, et ont encore un rôle très fort dans les derniers modèles de la compréhension de l'enfant. Cadre d'étude scientifique et rigoureux. Cf. "Réussir, comprendre", et "Le développement du jugement moral chez l'enfant", de PIAGET, et "De l'acte à la pensée", de WALLON.

PIAGET (psychologue suisse) dit que l'enfant se développe par stades identifiés. C'est un double phénomène : maturation nerveuse (périodes critiques). Si la maturation n'était pas typique de son espèce, l'enfant n'aurait pas les mêmes réflexes.
-          Idée de construction (ce sont des constructivistes) : l'individu se construit par un phénomène d'adaptation qu'il manifeste face à un environnement particulier. 95 % des individus sont également équipés pour faire des études de même niveau.
-          L'enfant se construit d'abord à partir de lui (égocentrisme), pour devenir un être social. Il ne différencie pas l'individu de ce qu'il est (découverte du monde social). Il est un être social dès le départ, et va pouvoir se construire comme un individu particulier. Un individu se construit. L'environnement social à un rôle fondamental (construction de modes de langage particuliers).
PIAGET : il faut laisser les mécanismes d'adaptation se faire, avec un environnement stimulant.
VYGOTSKY : il est possible d'anticiper le développement, en apportant une aide (un médiateur).


Sous le terme d'éducation nouvelle, il n'y a pas d'unité, mais un ensemble de courants, du début du siècle à nos jours.
Le GFEN (Groupe Français d'Education Nouvelle), très actif, est porteur de valeurs :
-          La pensée pédagogique est organisée autour de l'enfant (au centre du système éducatif).
-          L'enfant est acteur de ses apprentissages : personne ne peut apprendre à sa place.

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